Le 1er juillet : visite de l’exposition « Jardins romantiques français »
_ Au siècle des Lumières, le jardin sensible qui parle à l’âme, né en Angleterre vers 1720, gagne la France.
Jusqu’à la Révolution, les esprits éclairés, lecteurs de Jean-Jacques Rousseau, plantent les premiers jardins pittoresques ornés de fabriques qui invitent au sentiment et à une mélancolie préromantique. A Méréville, Ermenonville… comme à Paris, le promeneur solitaire rêve dans un sous-bois, déclame des vers de Delille, parcourt la carte du tendre. Il admire des fermes ornées, médite dans un ermitage, s’émeut devant une grotte, frissonne sous une cascade…
Sous l’Empire, l’impératrice Joséphine multiplie à la Malmaison boutures et cultivars envoyés d’Afrique ou d’Australie et fait peindre ses roses par Redouté, quand l’agriculture moderne ouvre, avec Berthault, le parc romanesque sur la nature.
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, la botanique enrichit un nouvel art de vivre que reflètent à loisir la peinture et les arts décoratifs. Le jardinage s’impose comme une occupation salvatrice et fructueuse qui apaise le mal du siècle.
Informations pratiques :
Rendez-vous le vendredi 1er juillet à 17h30 à l’entrée du Musée de la Vie Romantique
16, rue Chaptal,
75009 Paris
Métro : Blanche ou Saint-Georges
Attention : Nombre limité à 25 personnes. Merci de vous inscrire le plus tôt possible à l’adresse contact@ghamu.org.
La visite se poursuivra par une promenade apéritive lors de laquelle Christophe Henry et Daniel Rabreau nous présenteront le dernier tome des Annales du Centre Ledoux.