Daniel Rabreau, « Le Maître et la Mi-Carême. Souvenirs, rêveries et récits, volume 2 »

Après Les Tourterelles de Den Den, L’Oncle de Raf Raf ou La vie ressentie, Sans Empathie ou Léocadie la Brocante, L’escalier des Muses et Drôles D’oiseaux à Rome. « Urbi et orbi » sur grand écran, voici le sixième livre publié par Daniel Rabreau chez l’éditeur Iggybook.

D’abord un avertissement : ne pas avoir honte d’être bien dans sa peau. Ensuite, devoir en faire profiter les autres, sous forme d’empathie. Une obsession que le narrateur espère avoir maîtrisée dans l’imprégnation de ses souvenirs de séjours à Londres, Padoue, Venise et, pourquoi pas à Nantes jadis? La nostalgie de l’adolescence, de la jeunesse et des vieux trains s’offre distanciée, embellie peut-être. Dans le dernier des cinq récits de ce recueil, la mémoire prend son scalpel pour disséquer une autobiographie sincère, sans aigreur, mais qui témoigne de l’âge critique de l’auteur. Le culte rétrospectif d’une certaine instruction, dont on manque aujourd’hui, n’oblitère pas les anecdotes burlesques démasquées par souci d’ironie.

« Souvenirs d’un historiens de l’architecture, de la formation à la  préretraite… Un peu de fiction, pour les amoureux de Nantes et les curieux de Londres, Venise et Padoue, en train… Conseillé eux étudiants d’histoire de l’art et architectes curieux de découvrir mon Maître, André Chastel, initiateur et promoteur d’une science humaine régénérée durant les Trente glorieuses : l’Histoire de l’Architecture. J’y évoque également la naissance du Ghamu il y a 47 ans… »

Daniel Rabreau