Architecture et théorie. L’héritage de la Renaissance

Les actes du colloque « Architecture et théorie. L’héritage de la Renaissance » (Tours, 3 et 4 juin 2009 – Paris, 5 juin 2009) viennent d’être mis en ligne sur le site de l’INHA.

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« William Chambers. Une architecture empreinte de culture française »

Janine Barrier

Ouvrage publié en 2010 aux Presses de l’université Paris-Sorbonne, dans la collection Art’Hist.

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Les hôtels de la guerre et des affaires étrangères à Versailles

_ Basile Baudez nous informe de la présentation de l’ouvrage: Les hôtels de la guerre et des affaires étrangères à Versailles consacré à l’histoire des Hôtels de la Guerre et des Affaires étrangères. Préfacé par François de Mazières, Maire de Versailles, Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères et Hervé Morin, Ministre de la Défense, et par ailleurs cofinancé par la Ville, il est publié à l’occasion de l’inauguration des travaux de rénovation du Portail de l’Hôtel de la Guerre.

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« La maison de l’artiste »

Textes réunis et publiés par Jean GRIBENSKI (musicologie) , Véronique MEYER (histoire de l’art moderne) et Solange VERNOIS (histoire de l’art contemporain), enseignants-chercheurs à l’université de Poitiers,

édités aux Presses Universitaires de Rennes (14 juin 2007).

Trois communications de membres du Ghamu y sont notamment publiées :

 « Les maisons d’artistes dans le milieu «à la grecque», 1760-1780 », de Christophe Morin.

 « L’Hôtel des Lebrun ou l’interprétation singulière d’une maison d’artiste », de Marie-Luce Pujalte.

 « Le Havre, «La Maison de l’armateur», d’Aline Lemonnier-Mercier.


Présentation de l’éditeur

Ce volume rassemble les vingt-sept communications présentées lors du colloque international qui s’est tenu à Poitiers, du 8 au 10 novembre 2005.

Organisée par l’Équipe  » Modèles et transferts artistiques  » du laboratoire GERHICO (Groupe d’études et de recherches historiques du Centre-Ouest atlantique), en collaboration avec l’INHA (Institut national d’histoire de l’art) et la SFM (Société française de musicologie), avec le soutien du conseil régional de Poitou-Charentes, de l’université et de la ville de Poitiers, cette rencontre s’était donné comme objectif l’étude de la maison de l’artiste, considérée d’un triple point de vue : lieu architectural, foyer artistique, projection de l’imaginaire.

En tant que lieu de résidence, de rencontres et de création, la maison de l’artiste a rarement été évoquée par la recherche contemporaine, la notion même de maison d’artiste étant soumise à la relativité du temps et de l’espace. Selon une approche diachronique (du XVle au XXe siècle) et pluridisciplinaire impliquant une conception large de l’artiste, créateur ou exécutant (architecte, peintre, musicien, sculpteur, dessinateur, tapissier), les études ici rassemblées s’efforcent de définir la valeur identitaire dans le contexte européen de la maison d’artiste, communautaire dans ses extensions, mais aussi au cœur de la création, support d’imaginaire et enjeu des relations particulières de l’architecte et de son commanditaire.


Cahiers havrais de recherche historique

Deux articles d’Aline Lemonnier-Mercier: « Les travaux de Pierre-Adrien Pâris architecte de Louis XVI pour ses amis négociants havrais » et « Septembre 1749 : Louis XV au Havre ».

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« La leçon d’anatomie. Le corps des artistes de la Renaissance à l’âge moderne »

_ Ouvrage publié en 2008 aux Éditions Hazan, dans la collection « Histoire de l’Art illustré ».

Jusqu’au XVIIIe siècle, l’artiste travaille main dans la main avec l’homme de science à restituer l’ossature et les organes du corps humain invisible à l’œil. Mais les préoccupations esthétiques ne disparaissent pas pour autant. Une aventure qui réunit Léonard de Vinci, Michel Ange, David, Canova, Houdon, Géricault, pour citer les artistes les plus célèbres.

Présentation de l’éditeur


Format 28 x 34 cm

240 pages

140 illustrations

Prix : 79€


Présentation de l’éditeur

Depuis Léonard et Michel-Ange, la place de l’étude anatomique dans la formation et le travail de l’artiste n’a cessé d’intriguer l’amateur soucieux de pénétrer les arcanes de la création. Le présent ouvrage explique l’ampleur des enjeux liés à la question anatomique en Europe, depuis la Renaissance jusqu’à l’époque romantique, tout en rassemblant les chefs-d’œuvre de cette quête du corps humain et animal à travers le dessin, la peinture et la sculpture. Au XVIIe siècle, et plus spécifiquement en France, la connaissance anatomique parvient à se placer au cœur de tous les discours et de toutes les controverses : la pédagogie du dessin, la place du modèle antique, la validité du jugement de l’amateur. L’engouement est tel pendant la période révolutionnaire que le peintre Jacques Louis David fera de l’étude anatomique une marque de fabrique de son atelier. Houdon fera fondre en bronze un Ecorché grandeur nature, chargé de symboliser son travail de sculpteur. La très sélective institution des Salons ira jusqu’à exposer d’abord des écorchés, puis de simples moulages sur cadavres. comme s’il s’agissait d’œuvres comme les autres.

Comment expliquer cet engouement exceptionnel des artistes et des amateurs, qui culmine et s’achève avec la profusion des dessins anatomiques de Géricault et Delacroix ? Au-delà de la méthode, l’anatomie est bien devenue, au cœur de cette période, un thème de l’œuvre d’art. Thème particulier, qui interroge le spectateur sur ce qu’il veut voir grâce à l’œuvre : des images vraies, même si elles poursuivent l’imagination, selon Stendhal, ou une paisible recomposition du réel ?


Biographie de l’auteur

Morwena Joly a soutenu une thèse intitulée L’intérieur du vivant : expression symbolique et plastique de l’anatomie dans l’art du XVIIIe siècle, en 2005, au Centre Ledoux.

Elle est à présent conservateur des bibliothèques et chef du département documentation du C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France).

Elle a également participé à l’exposition « Figures du corps – une leçon d’anatomie aux Beaux-arts »:

Exposition du 21 octobre 2008 au 4 janvier 2009

Galeries d’exposition,

13, quai Malaquais

75006 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 19h

Plus d’informations sur l’exposition…

« Le cabinet de Pierre-Adrien Pâris »

_ Catalogue de l’exposition « Le Cabinet Pierre-Adrien Pâris. Architecte, dessinateur des Menus-Plaisirs » du musée des Beaux-Arts de Besançon , publié aux Éditions HAZAN.


Format 24 cm x 28 cm

208 pages

Prix : 39 €


Architecte, concepteur de décors, archéologue, Pierre-Adrien Pâris (Besançon, 1745-1819) est avant tout un grand dessinateur. Nommé dès 1778, par Louis XVI, dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi, autrement dit « des Menus-Plaisirs », il mène une brillante carrière, aussi bien à la Cour, imaginant les décors des fêtes et des spectacles, qu’à Paris et en province, réalisant de nombreux décors intérieurs d’hôtels particuliers et des édifices publics.

La Révolution lui fait perdre ses charges royales (dessinateur du Cabinet du roi, architecte de l’Académie royale de musique, architecte des Économats) et renoncer pour toujours à son métier d’architecte. Il se réfugie pour treize ans en Normandie.

Séjournant à Rome de 1806 à 1810, il est choisi par Napoléon Ier pour diriger par intérim l’Académie de France et pour assurer le transport des « antiquités Borghèse ». Il revient alors à une passion de jeunesse, l’archéologie, en relevant tous les monuments antiques connus, dont ceux nouvellement dégagés. Malgré lui, il devient un archéologue respecté.

Une autre facette essentielle du personnage retient l’attention : Pierre-Adrien Pâris est aussi un collectionneur averti de livres, de dessins surtout, de sculptures, de peintures et d’objets antiques. Retiré à partir de 1817 dans sa ville natale de Besançon, il consacre ses dernières années à aménager, rue Charles-Nodier, un petit « muséum », qu’il lègue à la Ville. Sa collection s’est formée, à Paris, d’œuvres de ses contemporains (Hubert Robert, Jean-Honoré Fragonard, François Boucher, et, à Rome, d’antiquités et de dessins de pensionnaires du palais Mancini et de la villa Médicis (Jean-Auguste-Dominique Ingres).

Cette remarquable collection, unique aussi parce qu’elle est restée intacte, fruit de la vie contrastée de son propriétaire, reflet du goût d’un homme et de celui d’une époque, fait enfin l’objet d’une vaste rétrospective organisée par le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon et de la Bibliothèque municipale de Besançon.


SOMMAIRE DU CATALOGUE


Préface de Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon, Président du Grand Besançon

Préface d’Emmanuel Guigon, directeur du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et de Henry Ferreira-Lopes, directeur des bibliothèques et archives municipales de Besançon.

 Pierre Pinon

La vie de Pierre-Adrien Pâris.

Une œuvre multiforme.

 Marc-Henri Jordan

L’étude de l’ornement et de l’art du décor.

L’érudition et l’imagination : les décors de scène.

 Christian Michel

Entre connaissance et délectation : le cabinet de Pierre-Adrien Pâris.

 Axelle Davadie

Pâris jugé sur ses antiques.

 Brigitte Bourgeois, Nathalie Balcar, Yannick Vandenberghe

Embellir ou conserver ? À propos de la restauration des vases de la collection Pâris.

 Henry Ferreira-Lopes

La bibliothèque réunie par Pierre-Adrien Pâris.

 Pierre Pinon

L’archéologie d’un architecte.

 Marie-Lou Fabréga-Dubert

Pierre-Adrien Pâris et les « antiques Borghèse ».

 Françoise Soulier-François

Pierre-Adrien Pâris en Franche-Comté.

Liste des œuvres exposées

Repères biographiques

Bibliographie

Acronymes et crédits photos

« Graslin, 1727-1790 : le temps des Lumières à Nantes »

_ Ouvrage publié en 2008 aux Presses Universitaires de Rennes dans la collection « Histoire ». Cette publication fait suite au colloque « Jean-Joseph Graslin : économie et urbanisme au temps des Lumières » organisé par les laboratoires de recherches LEN (Laboratoire d’économie de Nantes) et DCS (Droit et changement social) le 30 juin 2005 à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Nantes.

Ce colloque, organisé par Arnaud Orain (LEN) et Philippe Le Pichon (DCS), avait pour but, non pas de clore un programme de recherches centré sur Jean-Joseph Graslin, et à travers lui sur les transformations idéologiques, économiques et sociales de la société française du XVIIIe siècle à partir de l’exemple nantais, mais bien au contraire de le lancer.


Format : 15,5 x 24 cm

ISBN : 2753507511

Prix : 24 €


Présentation de l’éditeur

J.-J.-L. Graslin (1727-1790) est connu à Nantes pour être le créateur du quartier devenu le cœur de la Cité, autour de la place et du théâtre qui portent son nom. Mais la vie et l’œuvre de ce receveur général des Fermes du roi, négociant, manufacturier et aménageur, restent très méconnues, alors qu’il fut aussi un lettré et un économiste d’envergure opposé aux physiocrates. Il est ainsi représentatif de ces hommes des Lumières qui, en province comme à Paris, vont transformer la France au cours de la période précédant la Révolution.

Cet ouvrage réunit les travaux de chercheurs des diverses disciplines concernées par les domaines d’intervention de Graslin : économistes, juristes, historiens de la pensée et des institutions, de l’architecture et de l’aménagement. Il présente, dans une biographie entièrement renouvelée, ce que fut sa formation, ainsi que les conditions de sa réussite sociale à travers une carrière dans la finance privée au service de l’État et fruit de ses initiatives industrielles et foncières, et enfin de ses investissements spéculatifs dans le développement urbain de Nantes, où sa collaboration avec l’architecte Crucy donne naissance à l’une des plus intéressantes réalisations de l’urbanisme pré-révolutionnaire.

La première partie de l’ouvrage s’attache à l’économie politique de Graslin et à sa place dans les controverses théoriques de l’époque ; la seconde a trait au dessèchement des marais de Lavau dans l’estuaire de la Loire ; la troisième et la postface traitent de la construction du quartier Graslin et de sa place dans l’histoire de l’urbanisme et de l’architecture. En annexe, un texte de Graslin est republié ici pour la première fois depuis le XVIIIe siècle.

Philippe Le Pichon est maître de conférences honoraire en science politique à l’université de Nantes où il a enseigné trente-cinq ans la sociologie et l’histoire des villes et de l’urbanisme.

Arnaud Orain est professeur de sciences économiques à l’université de Bretagne occidentale et ses recherches portent principalement sur l’histoire de la pensée économique du XVIIIe siècle.

Publié avec le soutien de l’université de Nantes.

« Autour de Ledoux : architecture, ville et utopie »

En octobre 2006, la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement Claude Nicolas Ledoux (Besançon) a rassemblé à la Saline royale d’Arc-et-Senans une vingtaine de chercheurs français et étrangers appartenant à un large éventail de disciplines – architecture, histoire, histoire de l’art, philosophie et anthropologie – afin de commémorer le bicentenaire de la mort de Ledoux en s’interrogeant sur la signification, les enjeux et les prolongements de son oeuvre.

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Couvertures du livre

Bernardo Antonio Vittone
«Istruzioni elementari per indirizzo de’ giovani all’architettura civile », Lugano 1760

Cette édition rend à nouveau disponible le texte complet et les planches, conformément à l’édition de 1760. L’introduction, l’analyse des illustrations, les index des noms et lieux sont rédigés par Edoardo Piccoli, maître de conférences en Histoire de l’Architecture au Politecnico di Torino.

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