L’Architecture de l’Empire entre France et Italie : Institutions, pratiques professionnelles, questions culturelles et stylistiques (1795-1815)

L’ouvrage étudie les liens et les transferts entre les cultures française et italienne pendant l’épisode napoléonien et dans les années immédiatement postérieures, pour mieux saisir le legs de cette période dans l’architecture et l’urbanisme des villes européennes contemporaines.

L’étude de ces échanges féconds nous engage naturellement dans une réflexion embrassant les idées, la formation et les styles, la typologie et la morphologie des constructions, comme les pratiques professionnelles, qui déterminent la culture architecturale de l’Europe, de la création des « Républiques sœurs » – Napoléon Bonaparte était alors Premier Consul – à l’avènement de l’Empire. La dernière page de cette épopée, aussi glorieuse qu’agitée, marquée par des bouleversements continus de tous ordres, aux conséquences majeures dans le domaine architectural, se tourne sous la Restauration, largement conditionnée par les années qui précèdent, et cependant porteuse de ses propres idées, de ses styles et de ses pratiques.


Table ronde autour de la présentation du livre, sous la direction de Letizia Tedeschi et de Daniel Rabreau.

Avec la participation de Basile Baudez (Université de Paris IV-Sorbonne), Alexandre Gady (Université de Paris IV-Sorbonne), Jean-Philippe Garric (INHA) et des éditeurs de l’ouvrage.

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Mardi 16 avril 2013, 18h

Institut National d’Histoire de l’Art

Salle Giorgio Vasari

Galerie Colbert

2 rue Vivienne, Paris 2e

Accès : 6 rue des Petits-Champs

Entrée libre.

Basile BAUDEZ – Architecture et tradition académique

Issu d’une thèse de doctorat soutenue à l’EPHE sous la direction de Jean-Michel Leniaud, cet ouvrage intitulé Architecture et tradition académique au siècle des Lumières constitue la première synthèse jamais publiée traitant des rapports entre l’architecture, les architectes et l’institution académique au XVIIIe siècle en Europe.

Dans le système des beaux-arts, l’architecture, en tant qu’art utile, a toujours occupé une place singulière. Issue des arts du dessin, elle occupait cependant un rang égal à la peinture et à la sculpture dans les premières académies fondées par les humanistes de la Renaissance. Ces institutions connurent leur âge d’or au siècle des Lumières dans le domaine des sciences, des lettres et des arts. Les académies artistiques d’Europe se définissaient comme des cercles professionnels, des organes de consultation pour le pouvoir politique et des écoles visant à transmettre un certain nombre de principes esthétiques. Elles jouèrent un rôle crucial pour la structuration de la profession architecturale, l’établissement de normes théoriques et la diffusion de la pratique de l’expertise dans l’Europe classique.

Cet ouvrage examine pour la première fois la manière dont ce modèle propre au monde occidental, si décrié à la fin du XIXe siècle, a donné naissance dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à la profession moderne d’architecte et à une façon de concevoir l’art de bâtir qui est encore la nôtre.

télécharger le résumé et le sommaire de l’ouvrage.


Informations pratiques

Basile Baudez, Architecture et tradition académique, PUR, Rennes, 2013.

392 p., 17.5 x 25 cm, illustrations couleurs et noir et blanc

24€

ISBN : 978-2-7535-2122-3

Presses Universitaires de Rennes, www.pur-editions.fr


Basile Baudez, archiviste paléographe, agrégé d’histoire, est maître de conférences en histoire du patrimoine moderne et contemporain à l’université Paris-Sorbonne. Ses recherches portent sur l’histoire de l’architecture européenne de l’époque classique.

voir sa fiche biographique .

Alexandre COJANNOT – Louis Le Vau et les nouvelles ambitions de l’architecture française 1612-1654

_ L’architecte Louis Le Vau (1612-1670) est une figure difficilement contournable du siècle de Louis XIV, mais aucun ouvrage n’a été menée à bien à son sujet et des pans entiers de son activité demeurent encore obscurs. Fils de maçon, Le Vau débute sa carrière sur l’île Saint-Louis à Paris et se fait rapidement connaître comme architecte par les riches particuliers qui font bâtir de nouveaux hôtels.

Il est notamment l’auteur de l’hôtel Lambert qui le fait remarquer par Fouquet (Vaux-le-Vicomte) et Louis XIV (pour Versailles). A partir de nombreuses sources d’archives inédites, l’ouvrage retrace le début de la carrière de Le Vau et donne à voir ses réalisations aujourd’hui disparues. Il couvre les vingt premières années de l’activité de Le Vau, depuis sa première oeuvre connue, l’hôtel Bautru (sur l’île Saint-Louis) en 1634 jusqu’au commencement de son emploi au service du roi en 1654.

A travers l’étude de ses débuts professionnels, de son activité sur l’île Saint-Louis et des progrès de sa carrière à la ville et à la cour, le propos permet d’éclairer non seulement le portrait du jeune architecte, mais aussi d’offrir un tableau des personnalités et des ambitions artistiques, sociales et politiques qui animent l’architecture française au milieu du XVIIe siècle. L’ouvrage compte de nombreuses reproductions (manuscrits, estampes, tableaux), des photographies (façades, décors intérieurs) et des dessins de l’auteur qui restituent des édifices aujourd’hui disparus qui ont marqué l’architecture française.


Informations pratiques

Alexandre COJANNOT, Louis Le Vau et les nouvelles ambitions de l’architecture française 1612-1654, Paris, Picard, novembre 2012.

368 p., 216 illustrations en noir et couleurs, 22 x 28 cm

67€

978-2-7084-0936-1


Alexandre Cojannot est archiviste paléographe et ancien pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Il a consacré sa thèse de doctorat en histoire de l’art à Louis Le Vau. Il est actuellement conservateur à la direction des Archives du ministère des Affaires étrangères et membre de la commission nationale des monuments historiques.

Guide des sources de l’histoire de l’art aux Archives Nationales et aux Archives de Paris

_ Fruit d’un long travail de recherche auquel ont participé cinquante
archivistes, ce guide a l’ambition de renouveler un instrument vieux
d’un demi-siècle et propose de diversifier les approches
traditionnelles de l’histoire de l’art par un large champ
chronologique allant du Moyen Âge au XXIe siècle, de nouvelles
perspectives sur le monde des arts et des artistes, et l’ouverture
de la discipline au patrimoine culturel en son entier.

Fondé sur l’inépuisable richesse de près de 300
kilomètres d’archives, ce guide, reflet de l’histoire
administrative complexe de la France, s’organise autour de sept
chapitres traitant des fonds d’Ancien Régime, des fonds
postérieurs
à la Révolution française, des fonds spécifiques comme ceux du
Minutier central des notaires de Paris, des archives
privées, des archives imprimées et des typologies particulières
comme les cartes, plans, fonds d’architectes, photographies,
manuscrits enluminés, collections sigillographiques et objets
mobiliers. Le dernier chapitre est dévolu aux ressources des Archives
de Paris.

Le présent ouvrage a pour but de mieux aider à s’orienter dans
le dédale des sources historiques conservées par les
grandes institutions complémentaires que sont les
Archives nationales
et les Archives de Paris.


Informations pratiques

Guide des sources de l’histoire de l’art aux Archives Nationales et aux Archives de Paris, sous la dir. de Martine Plouvier, éditions du Comité des Travaux Historiques, Paris, novembre 2012.

792 p. | cahier couleur 32 p. | 17 x 22 cm

35€

978-2-7355-0772-6

Vente en librairie le 30 novembre 2012.

Sara GALLETTI – Le palais du Luxembourg de Marie de Médicis (1611 – 1631)

_ L’histoire du palais du Luxembourg, premier palais royal construit à Paris sur un projet cohérent, n’avait pas fait l’objet d’une monographie complète depuis 1910.

Des sources inédites ou réinterprétées permettent de préciser l’évolution du projet comme du budget entre 1611 et 1615 et d’en suivre le chantier, incomplet au moment de l’exil définitif de Marie de Médicis en 1631, sous les directions successives des architectes Salomon de Brosse et Jacques Lemercier, ainsi que de Tommaso Francini pour le jardin.

Palais parisien bâti par une princesse toscane, le Luxembourg présente une architecture originale, mélange créatif des traditions française et italienne. Dédié au couple Marie de Médicis – Henri IV, comme le montre son parti architectural, ses sculptures et son décor peint, le palais ne se laisse pas interpréter d’une façon simple : au-delà de la « maison » à laquelle elle fait référence en 1611, Marie de Médicis construit un palais mémorial pour que nul dans le contexte politique de la Régence et de la minorité de Louis XIII, ne puisse oublier la source de son autorité et de son droit.

Cet ouvrage à la fois historique et architectural retrace l’histoire de la construction d’un édifice appelé à devenir un modèle en Europe.


Informations pratiques

Sara GALLETTI, Le palais du Luxembourg de Marie de Médicis (1611 – 1631), éd. Picard, coll. De Architectura, Paris, novembre 2012.

294 p., 172 illustrations en noir et couleurs, 21 x 27 cm

53€

978-2-7084-0935-4


Sara Galletti est diplômée en architecture de l’IUAV de Venise et professeur assistante en histoire de l’architecture à Duke University (États-Unis).

Ses recherches concernent l’histoire et la théorie de l’architecture en France aux XVIe et XVIIe siècles.

Marigny, ministre des arts au château de Menars

_ En partenariat avec le GHAMU.

Présentation

Ambitieux, fier, ombrageux : les qualificatifs ne manquent pas pour définir Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny et seigneur de Menars (1727-1781). Il eut la chance d’être le frère cadet de la maîtresse de Louis XV, titrée marquise de Pompadour, qui l’introduisit dès son adolescence à la cour du roi. À vingt-quatre ans, il est nommé Directeur général des Bâtiments du Roi, Arts et Manufactures. Un voyage en Italie en compagnie d’artistes et d’architectes engagés dans les débats esthétiques contemporains fut le déclic vers l’émancipation : Marigny commença alors à se constituer une collection d’exception. Sa galerie de statues était la 1ère de France après celle de Louis XV. Il dirigea surtout la politique des arts du royaume pendant 30 ans, laissant à l’humanité des chefs d’œuvre tels que la place de la Concorde, l’École Militaire, les jardins des Champs-Élysées ou le Panthéon.



L’exposition présente le fonds exceptionnel des Archives départementales de Loir-et-Cher, encore jamais dévoilé au public, constitué de centaines de dessins représentant l’aménagement des jardins du château de Menars en Loir-et-Cher, plusieurs tableaux majeurs en provenance du musée du Louvre ou du château de Versailles, ainsi que des œuvres issues de la collection personnelle de Marigny.

Ce catalogue, rédigé par des spécialistes du sujet, développera les différents et principaux aspects de la personnalité du ministre.


Informations pratiques

Catalogue de l’exposition

Présentée à Expo 41, Blois (29 Juin – 16 septembre 2012).


Éditions Silvana Editoriale

150 illustrations
, 192 pages

Prix : 28 €

Ruth FIORI – L’Invention du Vieux Paris. Naissance d’une conscience patrimoniale dans la capitale.

Préface de Dominique Poulot


Format 20,5 x 22,5 cm

Broché

Couverture illustrée en couleur

environ 304 pages

Parution : 2011

ISBN 978-2-8047-0099-7

Prix : 35€

Editions Mardaga

http://www.mardaga.be


Présentation par l’éditeur

« Au spectacle quasi quotidien des destructions – d’hôtels particuliers, de maisons médiévales – consécutives aux transformations de Paris à partir du Second Empire, un certain nombre de personnalités, comme Victor Hugo, ou de simples citoyens prennent la mesure de l’urgence qu’il y a à s’engager en faveur des témoins de l’histoire et de la vie passée de la capitale.

Ce mouvement aux motivations historiques et littéraires autant qu’artistiques et architecturales aboutit rapidement à la naissance de nombreuses associations. Il invente à proprement parler la notion de Vieux Paris – par opposition au Paris Moderne qui surgit alors de toutes parts.

Cet ouvrage consacré à la naissance d’une conscience patrimoniale dans le Paris de la fin du XIXe et du début du XXe siècle est le premier à retracer l’histoire des groupes de sauvegarde et de leur action, auxquelles on doit la préservation de nombreux fleurons du patrimoine architectural et urbain parisien. Servi par une iconographie inédite et variée, il restitue les controverses, les débats et les mobilisations qui ont largement contribué à dessiner le paysage urbain que nous connaissons aujourd’hui. Il montre aussi l’évolution des mentalités et des prises de conscience qui façonnent un imaginaire urbain, qui, bien loin d’être exclusivement nostalgique, s’efforce de penser la place du passé dans la grande métropole du XXe siècle alors en gestation. »

L’auteur

Ruth Fiori est historienne du patrimoine. Elle a été chargée de recherche à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), chargée d’étude du patrimoine pour la Ville de Paris (PSVM du Marais), et chargée de mission pour le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS).

Elle est l’auteur de Paris déplacé du XVIIIe siècle à nos jours. Architecture, fontaines, statues, décors (Parigramme, 2011), ainsi que de nombreux articles sur le patrimoine parisien et sa sauvegarde aux XIXe et XXe siècles.

La thèse dont est issu ce livre a reçu en 2010 le prix du musée d’Orsay.

« Châteaux “brique et pierre” en Picardie. Quatre siècles d’architecture »

_ Nouvelle édition augmentée publiée aux Nouvelles éditions Latines.

« Brique et pierre » : deux matériaux, deux couleurs, le rouge et le blanc, coiffés par le gris bleuté des toits d’ardoise. Harmonie colorée qui résume toute l’histoire de ce chapitre de l’architecture française.

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Voyage d’artistes en Italie du Nord, XVIe-XIXe siècle

Ces actes sont le résultat de journées d’études organisées par Marie-Luce Pujalte-Fraysse et Véronique Meyer à l’UFR des sciences humaines et arts de l’université de Poitiers, au sein de l’équipe Modèles et transferts artistiques (EA 4270 GERHICO – CERHILIM).


Format : 17,5 x 25 cm

Nombre de pages : 274 p.

Illustrations : N & B

Presses universitaires de Rennes

2011

ISBN : 978-2-7535-1238-2

Prix : 22,00 €


Présentation de l’éditeur

Cet ouvrage sur les voyages des artistes et des amateurs en Italie du Nord interroge les raisons de l’attrait de ces périples sur les peintres, architectes et collectionneurs venus de toute l’Europe. Quel était le but de leur voyage, comment furent-ils reçus, quelles relations parvinrent-ils à nouer sur place, quel est le poids des stéréotypes dans leurs jugements ? Un regard croisé met en évidence le désir de découverte, l’attraction des ateliers de grands maîtres, les enjeux du voyage dans la quête d’une formation, dans la modélisation du goût et parfois dans la recherche d’un emploi, d’une commande, ou d’une reconnaissance artistique.

Sommaire :

■ Rome et l’Italie du Nord

■ L’ouverture à l’altérité (XVIe-XVIIIe siècles)

■ À la rencontre de l’étranger (XVIIIe siècle)

■ Les enjeux du voyage d’artistes (XVIIIe-XIXe siècles)

■ Les récits de voyage


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Contact :

Presses Universitaires de Rennes

Campus de La Harpe

2, rue du doyen Denis-Leroy

35044 Rennes Cedex

Téléphone : 02 99 14 14 01

www.pur-editions.fr

Tenir boutique à Paris au XVIIIe siècle. Luxe et demi-luxe

_ Issue de sa thèse d’habilitation à diriger des recherches, cette étude de Natacha Coquery propose de découvrir le fonctionnement de la boutique, noyau de l’institution marchande parisienne au XVIIIe siècle. A travers les prismes culturel, géographique et économique, elle apporte un éclairage stimulant sur son rôle dans l’élargissement social du marché et l’avènement d’une culture de consommation.

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Références de l’ouvrage:

ISBN : 978-2-7355-0733-7

400 p. + 8 pl. coul., 15×22 cm, br.

2011

Collection : CTHS Histoire

Prix : 28 €