« William Chambers. Une architecture empreinte de culture française »
Janine Barrier
Ouvrage publié en 2010 aux Presses de l’université Paris-Sorbonne, dans la collection Art’Hist.
Ouvrage publié en 2010 aux Presses de l’université Paris-Sorbonne (PUPS), dans la collection Art’Hist.
Site internet des PUPS (possibilité d’achat en ligne !)
22×22
300 p.
88 ill. en noir et blanc
ISBN : 978-2-84050-666-9
A paraître le 10 juin 2010
Prix : 30€
Présentation de l’éditeur
William Chambers (1723-1796), né en Suède de parents britanniques, commença sa carrière comme subrécargue sur un navire de la Compagnie des Indes suédoise et séjourna en Chine à deux reprises. Ayant découvert sa vocation pour l’architecture et les jardins, il étudia à Paris, puis séjourna à Rome pendant cinq années. De retour à Londres, il publia les Desseins des édifices, meubles… des Chinois (1757) et le Treatise of Civil Architecture (1759). Il fit alors une carrière d’architecte privé tout en étant architecte des Bâtiments de la princesse Augusta, pour laquelle il aménagea les jardins de Kew, et tuteur d’architecture du prince de Galles, futur George III. Lorsque ce prince monta sur le trône en 1760, il devint son architecte des Bâtiments. En 1772, il publia la Dissertation sur le jardinage de l’Orient, fort critiquée dans son pays, mais qui trouva un écho très favorable auprès de ses amis français dont il était demeuré très proche. En 1775, il entreprit d’édifier Somerset House, dans laquelle étaient rassemblées toutes les administrations britanniques, une construction majeure qui n’était pas terminée à sa mort. Avec Joshua Reynolds, il créa la Royal Academy of Arts. Jamais il ne rallia le néoclassicisme mais, en ramenant l’architecture britannique dans le courant d’un classicisme épuré, il permit à ses élèves de le faire.
L’auteur présente son ouvrage le samedi 5 juin 2010 et effectue une lecture de morceaux saisissants de Chambers sur les « jardins horribles » à l’occasion des Rendez-vous aux Jardins : Carte blanche à Monique Mosser, organisés au château de La Roche-Guyon le 5 et 6 juin 2010.