Recension – C. Michel, C. Magnusson (dir.) : « Penser l’art dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Théorie, critique, philosophie, histoire »
_ Cet ouvrage, récemment paru dans la collection d’histoire de l’art « Académie de France à Rome », édite les actes du colloque Les mutations des discours sur l’art en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, qui s’est tenu en trois lieux et sous trois sous-intitulés :
Théorie de l’art et esthétique (Lausanne, Université, 14-16 février 2008), Théorie de l’art et critique d’art (Paris, Centre allemand d’histoire de l’art, 10-12 avril 2008), Théorie de l’art et histoire de l’art (Rome, Istituto Svizzero et Académie de France à Rome – Villa Médicis, 22-23 mai 2008).
Il faut dire l’ambition de ce parti originel, qui visait à rappeler le rôle fondateur de la théorie de l’art dans l’essor des discours modernes sur l’art, de la critique des Salons à l’esthétique, de la philosophie à l’histoire de l’art.
Initiateur du projet, Christian Michel a œuvré depuis près de vingt ans, en collaboration avec Jacqueline Lichtenstein, à l’œuvre monumentale de la réédition des conférences de l’Académie royale de peinture et sculpture, aujourd’hui quasiment achevée, et qu’il paraissait logique de replacer dans les perspectives plus vastes de l’histoire culturelle.